En France, le secteur HLM recense 5 300 000 logements et loge 10 millions de personnes. Cela étant, les ouvrages ont, pour beaucoup, été construits il y a quelques années maintenant. Tous ne répondent plus forcément aux nouvelles normes en matière de sécurité ou d’énergie. De la même manière, 21 % des logements sociaux comptent une personne âgée de 65 ans minimum. Il devient de plus en plus nécessaire pour un directeur de patrimoine de réaliser des travaux pour améliorer ou adapter les constructions aux nouvelles habitudes. Néanmoins, les réhabilitations de bâtiment se réalisent souvent en présence des locataires. Dans ce contexte, comment améliorer la satisfaction des locataires malgré des travaux gênants et parfois bruyants ? Réponses avec BatiScript.
Réhabilitation de bâtiment : de quoi parle-t-on exactement ?
On parle de réhabilitation de bâtiments lorsque des travaux sont entrepris par un bailleur social afin d’améliorer, de moderniser et de rendre plus sûrs et confortables des logements existants. Ce travail concerne souvent des bâtiments vieillissants ou dégradés qui nécessitent des interventions pour répondre aux standards actuels de confort, de sécurité, d’accessibilité et d’efficacité énergétique.
Plus spécifiquement, la réhabilitation de bâtiment peut concerner :
- l’amélioration de l’habitat (confort, sécurité, isolation thermique, etc.) ;
- la réduction de son empreinte écologique avec des installations durables (panneaux solaires, pompes à chaleur, etc.) ;
- son accessibilité (rampes d’accès, ascenseur, etc.) ;
- des aménagements extérieurs, etc.
La réhabilitation des HLM est donc une démarche globale qui va au-delà de la simple réparation des défauts physiques des bâtiments. Elle vise à transformer l’environnement de vie des locataires, en prenant en compte les aspects sociaux, environnementaux et économiques pour répondre à leurs besoins.
Comment améliorer la satisfaction des locataires lors d’une réhabilitation de bâtiment ?
1. Faire un diagnostic complet de l’ouvrage et inclure les locataires dans le processus
Faire un diagnostic complet de l’ouvrage et inclure les locataires dans le processus assure le succès d’un projet de réhabilitation. Agir ainsi permet au gérant de patrimoine non seulement d’analyser l’état de l’existant, mais aussi de valoriser les locataires en les impliquant activement dans la valorisation de leur habitat.
Le diagnostic complet de l’ouvrage devra inclure un examen :
- de la structure et de l’enveloppe du bâtiment ;
- des systèmes électriques ;
- de l’isolation, de l’efficacité énergétique.
L’objectif étant de détecter les problèmes existants, de déterminer les priorités les travaux en fonction de l’enveloppe budgétaire et d’identifier les opportunités d’amélioration du confort et de la sécurité pour les occupants.
La seconde partie de ce travail nécessite d’impliquer les locataires pour avoir des retours sur leurs expériences, leurs préoccupations et leurs besoins. Cela peut se faire à travers des enquêtes, des réunions d’information ou des groupes de travail, par exemple. Recueillir leurs avis peut permettre d’identifier des problèmes qui peuvent ne pas être mis en avant lors d’une évaluation technique et d’ajuster le projet en conséquence.
BON A SAVOIR : Pour réaliser un état des lieux du parc HLM, vous pouvez utiliser le logiciel BatiScript qui intègre le module Diag’audit. Ce dernier permet de créer des formulaires personnalisables propres à chaque élément contrôle, de préciser la location sur plan de l’élément contrôlé, d’exporter les données pour analyse et de réaliser des rapports structurés.
2. Informer les locataires du calendrier des travaux
Toujours dans le but de satisfaire les locataires lors d’une réhabilitation de bâtiment, il peut être intéressant de les informer du calendrier des travaux. Cette communication maximise la transparence et la confiance tout en minimisant les désagréments et les perturbations dans le quotidien des locataires. Elle aide à réduire l’anxiété des locataires en leur donnant une vue d’ensemble de ce à quoi s’attendre et quand. Cela leur permet également de se préparer aux bruits ou aux interruptions temporaires de services.
Ainsi, avant le début des travaux, il peut être intéressant d’informer les locataires du calendrier prévisionnel et de la durée estimée des travaux. Durant l’avancement des travaux, vous pouvez leur fournir des mises à jour régulièrement et les tenir au courant des éventuelles mises à jour du calendrier initial.
BON A SAVOIR : Utiliser plusieurs canaux de communication permet d’atteindre tous les locataires : avis postés dans les zones communes, newsletters, réunions d’information, sites web dédiés au projet, réseaux sociaux, etc.
3. Maximiser l’isolation pour le confort des habitants
Maximiser l’isolation thermique et la ventilation du bâtiment peut améliorer le confort tout comme la qualité de vie des habitants, et in fine, leur satisfaction. Il est intéressant de prioriser les travaux d’étanchéité du bâtiment à la réhabilitation du bâtiment.
Une bonne isolation des murs, toitures et fenêtres est primordiale pour réduire les pertes de chaleur en hiver et les gains de chaleur en été. Cela permet de maintenir une température intérieure plus stable et confortable tout au long de l’année.
Cette isolation efficace minimise les besoins en chauffage et en climatisation. Elle contribue à réduire les factures d’énergie pour les locataires. C’est un point particulièrement important pour les habitants des HLM, où le budget consacré aux dépenses énergétiques peut représenter une part significative des revenus.
Enfin, une bonne isolation offre également une meilleure isolation acoustique. Cela réduit les nuisances sonores provenant de l’extérieur ou des logements voisins et améliore le bien-être des habitants.
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FAQ : Réhabilitation de bâtiment
Comment les bailleurs sociaux peuvent-ils impliquer les locataires dans le processus de réhabilitation ?
Les bailleurs sociaux peuvent impliquer les locataires dès les premières étapes du projet de réhabilitation en organisant des réunions d’information, des sondages pour recueillir leurs avis et besoins, et en créant des comités de suivi composés de locataires. Cette approche collaborative assure que les travaux répondent aux attentes des résidents et renforce le sentiment de communauté.
Quelle importance revêt la communication sur le calendrier des travaux pour les locataires ?
Informer les locataires du calendrier des travaux permet de minimiser les désagréments vécus par les locataires. Ce travail leur permet de mieux organiser leur quotidien en fonction des travaux de réhabilitation. Cette communication transparente et régulière aide à réduire l’anxiété des locataires, favorise la confiance et facilite la gestion des attentes.
Quelles mesures peuvent être prises pour renforcer la sécurité et l’accessibilité lors d’une réhabilitation ?
Pour renforcer la sécurité, les bailleurs sociaux peuvent installer des systèmes de surveillance modernes, améliorer l’éclairage des espaces communs et mettre à jour les systèmes d’alarme incendie, par exemple.
Pour améliorer l’accessibilité, il est possible de supprimer les barrières architecturales, d’installer des ascenseurs ou des rampes, et de veiller à ce que les logements soient adaptés aux besoins des personnes à mobilité réduite.