Le niveau de qualité d’un produit est à la base du bon fonctionnement d’une entreprise, et il en va de même dans le secteur de l’industrie et de la logistique. Pour les ingénieurs QHSE, garantir que tous les processus industriels et les environnements de travail respectent les standards de qualité (certifications ISO) et de sécurité élevés n’est pas seulement une question de conformité. Et si l’utilisation d’outils de gestion permettait véritablement de passer outre ces défis tout en diminuant drastiquement vos taux de non-conformités ? Toutes les explications à travers notre article.
Qu’est-ce qu’une non-conformité ?
Dans le secteur industriel, une non-conformité se réfère à tout écart par rapport à une norme établie, que ce soit en matière de :
- qualité ;
- sécurité ;
- conformité des processus.
Cela peut inclure, par exemple, des marchandises mal positionnées dans un entrepôt logistique ou des issues de secours non conformes aux exigences de sécurité, par exemple. Les non-conformités sont souvent identifiées lors d’inspections régulières menées par les ingénieurs QHSE.
L’enjeu de ces inspections est double :
- rectifier les écarts pour se conformer aux descriptions techniques ou aux normes de sécurité ;
- adopter une politique qualité proactive pour anticiper les problématiques et agir rapidement afin d’éviter tout impact négatif sur la production, la sécurité des employés ou la satisfaction.
Finalement, en instaurant des plans d’action pour détecter les non-conformités, les entreprises s’assurent de maintenir un niveau élevé de qualité et de sécurité. Le tout, en optimisant leurs opérations et en minimisant les risques de retard ou d’interruption dans les activités.
Les 4 étapes à suivre pour maximiser la gestion des non-conformités de vos bâtiments dans le secteur industriel
1. Identifier les non-conformités de manière précoce
Dans le secteur industriel, la gestion efficace des non-conformités commence bien avant l’apparition des problèmes. Les ingénieurs QHSE ont pour mission de prévenir les risques avant même qu’ils ne se matérialisent. Cela nécessite une surveillance proactive, facilitée par des outils technologiques avancés :
- logiciels de gestion de non-conformités ;
- systèmes d’information géographique (SIG) pour le suivi précis des marchandises dans les entrepôts ;
- capteurs pour surveiller l’état des équipements et la sécurité des installations.
Planifier des audits internes ou externes QHSE régulièrement permet non seulement d’identifier les écarts par rapport aux normes en vigueur, mais aussi de s’assurer que toutes les mesures de sécurité sont scrupuleusement respectées.
Ces audits peuvent être spécifiquement orientés vers des zones critiques comme les zones de stockage pour vérifier l’emplacement correct des marchandises ou l’intégrité des infrastructures critiques comme les portes de sécurité.
Bon à savoir : En adoptant une approche proactive, les ingénieurs QHSE dans le secteur industriel peuvent éviter les interruptions d’activité, réduire les coûts liés aux corrections de dernière minute et maintenir un haut niveau de sécurité et de qualité.
2. Évaluer les non-conformités aux réglementations
La surveillance proactive, renforcée par l’utilisation de technologies avancées et d’audits réguliers, permet aux ingénieurs QHSE de détecter de manière précoce les non-conformités dans les environnements industriels. Une fois identifiées, il est possible de les classer selon différents critères pour faciliter la prise de décision et la priorisation des actions correctives.
La classification peut s’appuyer sur l’urgence et l’impact potentiel des non-conformités sur la sécurité, la qualité et la continuité des opérations, par exemple.
Cette approche permet de prioriser les corrections en se concentrant en premier lieu sur les écarts susceptibles d’avoir les conséquences les plus graves, comme ceux affectant directement la sécurité des employés ou pouvant entraîner des arrêts de production coûteux.
3. Développer un plan d’action correctif puis le mettre en œuvre
Les non-conformistes classées, il convient de développer un plan d’action pour corriger les erreurs notées, puis de le mettre en œuvre.
Ce plan doit non seulement détailler les mesures correctives spécifiques pour chaque type de non-conformité, mais aussi préciser les ressources nécessaires et attribuer clairement les responsabilités au sein de l’équipe pour les corrections requises.
Chaque action corrective devrait être assignée à un membre de l’équipe avec un délai réaliste pour son achèvement. Une fois le plan d’action établi, son exécution devient la priorité. À cette étape, l’ingénieur QHSE doit exercer une vigilance constante pour s’assurer que les actions correctives ne se contentent pas d’être mises en place conformément au plan, mais qu’elles atteignent également leur objectif de rectification des non-conformités identifiées.
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4. Suivre les modifications apportées
Suivi régulier et contrôles sont indispensables pour identifier rapidement tout écart par rapport au plan initial et pour apporter les ajustements nécessaires. Ces évaluations doivent confirmer la résolution des non-conformités et garantir que des améliorations ont bel et bien été apportées.
Pour ce faire, vous pouvez :
- Utiliser un logiciel de gestion des non-conformités pour réaliser des audits externes et assigner des tâches, fixer des échéances, suivre l’avancement des corrections en temps réel. Le tout, sans avoir à se connecter à l’infrastructure IT des systèmes GMAO transitionnels. Les audits réalisés pourront en cas de contrôle, prouver que des inspections sont effectuées de façon périodique. Créer des tableaux de bord personnalisés pour visualiser les progrès des actions correctives, les échéances à venir, les retards.
- Conserver un historique des modifications pour une meilleure traçabilité.
- Organiser des réunions régulières avec les équipes concernées pour examiner l’état d’avancement des actions correctives.
- Utiliser des KPIs spécifiques pour mesurer l’efficacité des actions correctives et leur impact sur les non-conformités.
Les logiciels de gestion de la qualité : l’avenir en matière de gestion des non-conformités dans le secteur industriel ?
Pourquoi utiliser un logiciel de gestion des non-conformités ?
L’usage du smartphone s’est démocratisé dans tous les domaines. Ainsi, qui n’a pas déjà commandé son repas via Uber Eats ? Pourtant, le digital reste encore assez timide dans le secteur industriel. On privilégie encore le rapport papier. Garder ce processus, c’est courir le risque que l’information ne soit pas reçue à temps ou pire qu’elle se perde.
Conséquence : augmentation des malfaçons, des incidents et des délais d’intervention. Les enjeux financiers sont bien trop importants pour courir le risque de perdre d’information ! Il est nécessaire de mettre en œuvre une traçabilité et un suivi dans la gestion de vos non-conformités.
Pour piloter efficacement les processus de qualité, sécurité et environnement, et in fine, optimiser la gestion des non-conformités, les responsables QSE auraient tout intérêt de s’appuyer sur des logiciels numériques leur permettant :
- de créer des formulaires d’audit personnalisables ;
- d’enregistrer des modèles préconfigurés pour une standardisation des processus et des contrôles qualité ;
- de réaliser des annotations ou des photos pendant un audit ;
- d’exporter des rapports d’analyse au format PDF pour les partages à la maîtrise d’ouvrage ou aux équipes.
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Comment traiter les non-conformités efficacement à partir d’un logiciel de gestion de la qualité ?
Lorsque vous détectez une non-conformité, que ce soit au niveau de la qualité des produits stockés dans un entrepôt ou de la sécurité des installations, il vous suffit de sortir votre smartphone pour piloter la démarche-qualité sur votre application :
- vous créez une notification de non-conformité ;
- vous rédigez un commentaire explicatif ;
- vous prenez une photo pour documenter le problème ;
- et vous assignez la tâche de correction à une équipe.
Un rapport d’inspection sera automatiquement envoyé à la partie concernée. Ainsi, chaque intervenant sait précisément où et comment agir pour résoudre le problème. Par exemple, un technicien responsable de la maintenance des équipements sera directement informé d’une anomalie à corriger. Il sera en mesure de valider et de documenter la résolution du problème directement depuis l’application.
Quid des applications de suivi de chantier en matière de gestion des non-conformités ?
L’application mobile permet de digitaliser la gestion des non-conformités. Nous savons tous qu’un manque de communication dans la construction d’un bâtiment ou d’un entrepôt a des conséquences qui peuvent se répercuter sur la qualité de l’ouvrage.
Pour le responsable des travaux neufs, l’application mobile dédiée devient indispensable. Elle lui permet :
- de surveiller en temps réel l’état des non-conformités (corrigées, validées, en attente ou abandonnées) ;
- de s’assurer de la conformité de la construction sans nécessité d’une présence physique constante sur le site.
L’application assure également une synchronisation des informations relatives aux non-conformités et aux mises à jour nécessaires entre les membres de l’équipe (y compris le bureau de contrôle lors des inspections) réduisant ainsi le risque d’erreur. L’application collaborative remplace le simple SMS envoyé. Tous les collaborateurs de l’entreprise concernée par cette réserve disposent du même niveau d’information.
En bref, ce système facilite la gestion proactive des anomalies dès leur apparition, contribuant à la qualité et à la conformité du bâtiment ou de l’entrepôt. Il permet à toutes les parties prenantes d’être informées du signalement de la non-conformité.
Gestion des non-conformités : pourquoi opter pour BatiScript ?
Le responsable QSE a pour mission le suivi des opérations industrielles, en veillant à la résolution des non-conformités. Grâce à BatiScript, il est possible de surveiller l’état de ces non-conformités (corrigées, validées, en attente, ou abandonnées) sans nécessité d’une présence physique constante sur le site. L’application assure une synchronisation des informations relatives aux non-conformités et aux mises à jour nécessaires entre tous les membres de l’équipe, réduisant ainsi le risque d’erreurs. Par ailleurs, l’outil peut aisément être mis à disposition des bureaux de contrôle dans le cadre d’inspections, ce qui :
- facilite la réalisation d’inspections approfondies ;
- simplifie le partage transparent des résultats ;
- renforce la confiance dans le suivi des standards de qualité et de sécurité.
Grâce à l’application BatiScript, l’ingénieur QHSE améliore l’efficacité du traitement des non-conformités sur ces projets. Aucun risque de perdre l’information. Mais qu’en est-il de vos données ? Vos données sont sauvegardées et protégées dans notre centre de données. Si vous perdez votre appareil, vous pourrez les retrouver grâce à notre cloud (hébergé en France).
Selon une étude menée sur 1 000 utilisateurs de BatiScript, 92 % d’entre eux ont choisi BatiScript pour gagner du temps sur la gestion documentaire des non-conformités. De combien de temps parle-t-on ? Sur l’ensemble des sondés, 27 % affirment avoir gagné 30 minutes et 47 % ont gagné 1 heure ou plus. Et plus vous gérez de projets, plus vous gagnez du temps !
Gestion des non-conformités : tout ce que vous devez savoir
Comment garantir un suivi efficace des actions correctives dans un environnement industriel ?
Pour garantir un suivi efficace des actions correctives dans le secteur industriel, il est possible d’adopter un système de gestion de la qualité numérique. Ce dernier doit offrir une visibilité totale sur l’état des non-conformités et des mesures correctives à prendre. L’attribution de responsabilités claires à des membres désignés de l’équipe et la définition de délais précis pour chaque action sont essentielles pour assurer le suivi.
En quoi les données jouent-elles un rôle essentiel dans l’amélioration continue de la gestion des non-conformités dans le secteur industriel ?
Dans le secteur industriel, les données sont au cœur de l’amélioration continue de la gestion des non-conformités. Elles permettent :
- d’analyser les tendances pour prévoir et prévenir les futurs incidents ;
- d’identifier les causes racines des problèmes récurrents ;
- d’évaluer l’impact et l’efficacité des mesures correctives prises.
La collecte et l’analyse systématiques de données via des solutions numériques offrent aux ingénieurs QHSE la possibilité de prendre des décisions éclairées, basées sur des faits concrets.